La descente aux enfers de Solocal, les anciennes Pages Jaunes

Dans les locaux de Solocal à Boulogne-Billancourt, mercredi après-midi, une partie des 2300 collaborateurs de l’ancien fleuron français guettait avec appréhension l’arrivée de leur nouveau directeur général,Cédric Dugardin. Ce professionnel des situations à haut risque, appelé à la rescousse pour redresser Quick, restructurer Conforama ou gérer la liquidation de Presstalis, doit voler au secours du groupe qui traverse aujourd’hui sa quatrième restructuration financière en huit ans.

L’ancien éditeur des célèbres Pages jaunes, reconverti dans le marketing digital à destination des petites et moyennes entreprises, connaît une véritable descente aux enfers. En cinq ans, sa capitalisation à la Bourse de Paris a perdu 99,4 %, pour tomber à 11,3 millions d’euros. Son action dépassait péniblement jeudi les 8 centimes… Une situation impensable pour ce groupe, issu de l’ex-monopole public de France Télécom, qui valait 6 milliards en 2006. « C’est un cas d’école en restructuration française, qui revient…

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