Fermetures d'usines, amendes de l’Union européenne… la grande bascule vers l’électrique ébranle le monde de l’automobile

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Des employés travaillent sur la chaîne de production des nouvelles voitures électriques Peugeot e-3008 et e-5008 à l'usine Stellantis de Sochaux, le 3 octobre 2024.  FREDERICK FLORIN / AFP

DÉCRYPTAGE - Alors que s’ouvre lundi le Mondial de l’auto à Paris, l’inquiétude s’est emparée des constructeurs et des équipementiers. Les clients ne sont plus au rendez-vous et la réglementation européenne sur les émissions de CO2 menace leur rentabilité.

Côté face, l’édition 2024 du Mondial de l’auto s’annonce comme une grande fête de l’automobile. Déserté il y a deux ans par les Allemands, les Japonais et les Américains, le Salon de l’automobile de Paris a réussi cette année à attirer tous les grands noms de l’industrie auto. Tesla a répondu présent, comme Ford. Cadillac, la marque mythique de GM, présentera ses modèles électriques. Le groupe Volkswagen est là avec Audi et Skoda. BMW aussi, comme le coréen Kia. Les chinois BYD, Xpeng, MG (Saic) ne ratent aucune exhibition occidentale. Renault est chez lui avec les derniers modèles de Dacia, Alpine et un concept car du Losange. Stellantis a cette fois fait briller quelques-unes de ses quinze marques (Peugeot, Citroën, Alfa Romeo), dont la chinoise Leapmotor, un constructeur dans lequel il a pris une participation de 21 % au capital.

Mais côté pile, l’inquiétude est à son comble. Fermetures d’usines programmées chez Volkswagen, Audi, Valeo ; chômage partiel…

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