«Nous y croyons, mais il faut que les Français y croient avec nous»: ces champions du textile «made in France» qui défient la fast-fashion

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Pour se relancer, Le Slip Français a fait le pari de produire une nouvelle gamme de slips deux fois moins chers. ANDBZ/ABACA

ENQUÊTE - La filière représente 3 % des achats de vêtements en France. À force de stratégie et de labeur, quelques marques parviennent pourtant à émerger.

George Clooney et Brad Pitt photographiés ensemble dans un side-car, tous les deux vêtus d’une marinière rayée Saint James. Ce mois-ci, les deux sex-symbols font la une du magazine GQ, prenant la pause au fil des pages. La plupart du temps habillés par les plus belles marques de luxe, on les découvre aussi ambassadeurs des tricots Saint James. Une publicité en or pour la PME tricolore et plus généralement le prêt-à-porter «made in France », qui peine à décoller malgré quelques coups d’éclat. « Nous prêtons souvent des pulls pour des shootings, sans apparaître de façon systématique dans les magazines, réagit Luc Lesénécal, président de Saint James. Cette photo est une reconnaissance incroyable pour notre marque en France et à l’international. » Le dirigeant en espère « un effet waouh » sur les ventes.

Depuis toujours, Saint James (prononcez Saint Jam) fabrique en Normandie ses pulls en laine et marinières en coton. Des vêtements devenus iconiques, qui génèrent…

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