Revigoré mais alarmiste, Renault lance un nouveau cycle de négociations sociales

Plus profitable, allégé de plusieurs milliers de salariés… Le groupe Renault de 2024 est bien plus affûté que celui de décembre 2021, date à laquelle le dernier accord social triennal avait été signé par trois organisations syndicales sur quatre. Il y a trois ans, les salariés étaient encore sous le choc. Début 2021, le Losange avait affiché 8 milliards de pertes nettes ! Renault était aux abois. 

Ce jeudi, un nouveau round de discussions démarre dans une ambiance sensiblement différente. En juillet, le directeur financier du groupe Renault déclarait fièrement : « En termes de profitabilité, nous atteignons un record, à 8,1 % du chiffre d’affaires, en progression de 0,5 point sur un an. » Un niveau de marge effectivement inédit pour Renault, plutôt abonné aux marges inférieures à 5 % du chiffre d’affaires.

Pourtant, cet été, lors des premières réunions de cadrage qui ont réuni certains syndicats et la direction des ressources humaines, le management…

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