Envoyé spécial à Orhikiv et à Koupiansk
Juchées sur une colline à la sortie de la ville d’Orikhiv, dominant la vallée enneigée et les positions des forces russes, les pelleteuses s’activent sans relâche depuis trois semaines pour creuser des tranchées. Les boyaux en terre sont constellés de refuges, autant de positions de combat pour faire face à l’ennemi sans s’exposer, en cas d’attaque.
Un fortin en béton de 16m, bardé de grilles anti-explosions, recouvert de deux épaisseurs de rondins de bois et de terre, et capable d’encaisser des tirs d’obus de 155mm, peut se muer en centre de commandement. Situées à 12km des lignes russes, les positions s’intègrent dans le dispositif défensif ukrainien, qui s’étend sur les segments clés le long des 1000km du front. En avant de cette position s’étendent des rangées de «dents de dragon», des cônes en béton, ainsi que des champs de mines, pour bloquer l’avancée des chars et de l’infanterie ennemis en cas d’attaque.
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Deux autres lignes de repli ont été creusées…