Très investi dans le golf, Donald Trump reçoit Tiger Woods et les dirigeants des circuits LIV et PGA pour relancer leur fusion
Le président des Etats-Unis, Donald Trump, continue de s'immiscer dans le monde du golf. Sollicité début février par le circuit professionnel du golf masculin (PGA) pour conclure un accord de fusion avec le circuit dissident du LIV, créé en 2021, Donald Tump a accueilli, à la Maison blanche, jeudi 20 février, la légende américaine du golf, Tiger Woods et les dirigeants des deux circuits rivaux. Une étape majeure vers la possible réunification du sport.
"Nous avons eu des discussions intéressantes", a déclaré M. Trump, qui a pu parler avec Yasir Al-Rumayyan, gouverneur du Fonds d'investissement public (PIF) d'Arabie saoudite, le bailleur de fonds du circuit LIV Golf, Jay Monahan, commissaire du PGA Tour et Adam Scott, directeur du conseil d'administration du circuit PGA. Ces deux derniers s'étant déjà entretenus avec le président américain le 4 février.
"Je pense que les choses vont s'arranger rapidement", a de son côté déclaré l'américain Tiger Woods, vainqueur de 15 tournois majeurs. "Nous allons faire en sorte que ce jeu prenne la bonne direction. Les fans veulent que tous les meilleurs joueurs jouent ensemble et nous allons faire en sorte que cela se produise".
Le groupe Trump propriétaire de 15 parcours
Le LIV a attiré plusieurs grands noms du PGA Tour grâce à des dotations extrêmement généreuses depuis ses débuts, et le PGA a réagi en interdisant aux joueurs évoluant sur ce circuit concurrent de participer à ses événements. En conséquence, les meilleurs joueurs de la PGA et de la LIV ne s'affrontent plus que lors des grands tournois, comme le Masters ou le British Open.
En juin 2023, une réunification avait été annoncée par les deux parties, à la surprise générale, mais 14 mois après la date limite pour un accord final, celui-ci n'a toujours pas été mis en place. Si une fusion finissait par intervenir, le PIF investirait environ 1,5 milliard de dollars dans PGA Tour Enterprises, mais les fonctionnaires du ministère américain de la justice craignent qu'une telle initiative n'enfreigne les lois américaines. C'est dans ce contexte que Donald Trump, dont le groupe possède quinze parcours, situés en majorité aux Etats-Unis, qui accueillent des évènements du PGA et du LIV, pourrait intervenir.