Première crise sérieuse pour le gouvernement de Gabriel Attal, confronté à l’ire grandissante des paysans français. Ce week-end, les efforts de concertation sur le terrain du nouveau premier ministre et de son ministre de l’Agriculture, Marc Fesneau, respectivement dans le Rhône et dans le Cher, n’ont pas fait redescendre la tension. Pas plus que l’appel d’Emmanuel Macron aux préfets, leur demandant d’aller à la rencontre des agriculteurs un peu partout dans l’Hexagone.
Les échanges avec les manifestants ont, bien au contraire, souligné l’incapacité des représentants de l’exécutif dans les territoires à gérer le problème. «Compte tenu de la complexité de certains dossiers, il n’est pas possible d’apporter des solutions dans l’urgence, a reconnu Pierre-André Durand, préfet de Haute-Garonne, à la sortie de sa rencontre avec les représentants syndicaux à l’origine de la forte mobilisation dans le département. La politique de la main tendue reste de mise. La FNSEA d’Occitanie et les Jeunes Agriculteurs…