Guerre en Ukraine: en menaçant Kharkiv, la Russie impose un étirement du front

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Un officier ukrainien court devant une maison réduite en flammes par une attaque aérienne russe, à Vovtchansk, en Ukraine, samedi. Evgeniy Maloletka/AP

DÉCRYPTAGE - En lançant une offensive au nord de la deuxième ville du pays, l’armée russe accentue sa pression contre les forces ukrainiennes, alors que leurs réserves s’épuisent.

L’armée russe a progressé au nord de Kharkiv, la deuxième ville d’Ukraine, près de la frontière. Depuis vendredi, au moins cinq bataillons ont été engagés par l’attaquant qui a obtenu «des succès tactiques», a dû admettre l’état-major ukrainien. Le commandant militaire ukrainien sur cette partie de la ligne de front a été démis de ses fonctions. Lundi, les forces russes avaient pris position dans les villes frontalières de Vovtchansk et d’Ohirtseve. Elles avançaient dans les localités de Vesele, Neskuchne, Vovtchansk et Lyptsi. «Plus de 30 localités de la région de Kharkiv ont été touchées par des tirs d’artillerie et de mortiers ennemis», a indiqué le gouverneur régional Oleg Synegoubov. Plus de 5 000 personnes ont déjà été évacuées.

«Des combats défensifs sont en cours», avait commenté le président Volodymyr Zelensky dimanche. «En réalité, l’idée derrière ces attaques est d’étirer nos forces et de miner le moral des Ukrainiens (pour affaiblir, NDLR) leur capacité à se défendre», avait-il…

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