Frappes israéliennes sur l'Iran : "Notre opération a pour but de débarrasser le monde de la menace nucléaire iranienne", dit l'ambassadeur d'Israël en France

Invité de franceinfo samedi 14 juin, l'ambassadeur d'Israël en France a justifié l'attaque de la veille sur l'Iran en affirmant que l'opération "a pour but de débarrasser Israël, le Moyen-Orient et le monde de la menace nucléaire iranienne." "Notre but n'est pas d'attaquer des civils, si des civils sont touchés c'est par erreur", a-t-il assuré. Vendredi, l'armée israélienne a lancé une offensive sans précédent sur l'Iran avec 200 avions de combats qui ont visé des cibles militaires et nucléaires. L'Iran a riposté avec trois salves de missiles balistiques tirés depuis vendredi. 

Interrogé sur la riposte iranienne de la nuit entre vendredi et samedi, Joshua Zarka a évoqué "une riposte qui a ciblé les civils." Il a confirmé la mort de "deux civils" dans la chute de "deux bâtiments à côté de Tel-Aviv", après une nouvelle salve de missiles iraniens tirés vendredi soir et samedi matin. "Il va y avoir une réaction [israélienne] qui pourrait être différente de celle de l'opération au début", a prévenu Joshua Zarka "avec peut-être une levée de niveau". "Il est possible qu'il y ait des attaques qui n'attaquent pas seulement les dirigeants militaires de l'Iran, mais aussi peut être des cibles qui seraient plus politiques", a estimé Joshua Zarka en précisant que la décision revient aux Premier ministre et ministre de la Défense israéliens. 

L'opération durera "un petit nombre de semaines"

"Ce n'est pas une guerre ouverte sinon ce serait bien pire que cela", a assuré Joshua Zarka sur franceinfo, "mais effectivement ça se développe en quelque chose qui pourrait être plus qu'une opération chirurgicale, comme nous l'avons prévu". L'armée israélienne a déclaré samedi avoir ciblé des systèmes de défense aérienne iraniens lors d'une vague de frappes nocturne dans la région de Téhéran.   


L'opération israélienne doit durer "un petit nombre de semaines", a estimé l'ambassadeur. "Notre but n'est pas de faire tomber le régime. Mais si cela se passe, nous ne pourrons qu'applaudir", a-t-il conclu.