Des dizaines de milliers d'Israéliens manifestent à nouveau contre le gouvernement de Benyamin Nétanyahou à Tel-Aviv

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Inlassablement, ils réclament des élections anticipées et le retour des otages détenus à Gaza. Des dizaines de milliers de manifestants se sont rassemblés, samedi 22 juin, à Tel-Aviv, pour protester contre le gouvernement du Premier ministre d'extrême droite, Benyamin Nétanyahou. Selon les organisateurs, le rassemblement a réuni plus de 150 000 personnes, soit le nombre le plus élevé dans la rue depuis le début de la guerre à Gaza déclenchée par l'attaque meurtrière du mouvement islamiste Hamas en territoire israélien, le 7 octobre.

Sur les pancartes, les slogans ont qualifié Benyamin Nétanyaou de "ministre du crime" et demandé : "Arrêtez la guerre". Certains manifestants se sont allongés sur le sol couvert de peinture rouge sur la place de la Démocratie de la ville pour protester contre ce qu'ils considèrent comme "la mort de la démocratie" dans le pays. S'adressant à la foule, Yuval Diskin, ancien chef de l'agence de sécurité intérieure israélienne Shin Bet, a qualifié le chef du gouvernement de "pire Premier ministre d'Israël".

Les négociations pour un cessez-le-feu piétinent

Huit mois après le début du conflit, l'offensive israélienne a provoqué un désastre humanitaire dans l'enclave palestinienne, déplaçant 2,4 millions de Palestiniens, selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Dans un bilan des autorités du Hamas, plus de 37|500 personnes ont été tués dans l'enclave. Quant au 251 personnes enlevées en Israël par les terroristes du Hamas le 7 octobre, 116 sont toujours retenues dans l'enclave palestinienne assiégée, dont 41 sont mortes, selon l'armée.

Tandis que les négociations en vue d'un cessez-le-feu piétinent entre Israël et le Hamas au pouvoir dans la bande de Gaza, la guerre a également provoqué une flambée de violence à la frontière israélo-libanaise, où les confrontations sont quasiment quotidiennes.

Les échanges de tirs entre l'armée et le Hezbollah, mouvement allié du Hamas et soutenu par l'Iran, se sont ainsi intensifiés ces dernières semaines, faisant craindre une déstabilisation de la région.