Audiovisuel public : le gouvernement veut une fusion au 1er janvier 2026
L'étape suivante est déjà lancée. Après une holding en 2025, le gouvernement prévoit une fusion pure et simple des sociétés de l'audiovisuel public (auquel appartient franceinfo) au 1er janvier 2026, dans un amendement qui sera soumis aux députés en commission à partir de mardi 14 mai.
Appelant de ses vœux la création d'un "pôle puissant", la ministre de la Culture Rachida Dati avait annoncé soutenir un regroupement rapide au sein d'une holding. Mais elle avait entretenu le flou quant à une possible intégration plus poussée, qui suscite des inquiétudes au sein du secteur.
Les syndicats opposés à la fusion
Il est "proposé un rapprochement en deux étapes", selon un amendement déposé vendredi 11 mai. D'abord, "la création au 1er janvier 2025 d'une société holding à la tête d'un groupe réunissant France Télévisions, Radio France, France Médias monde et INA" puis "la fusion au 1er janvier 2026 des filiales au sein de la société France Médias", explique le gouvernement. "L'ensemble des biens, droits et obligations" de ces sociétés "sont transférés à la société France Médias" avec effet au 1er janvier 2026, détaille l'amendement gouvernemental.
Il ajoute un chapitre nouveau au texte au menu de la commission des Affaires culturelles en première lecture, de mardi après-midi à mercredi. Ce texte est une proposition de loi issue du Sénat, qui sera ensuite débattue dans l'hémicycle de l'Assemblée nationale les 23 et 24 mai. Les syndicats de Radio France et de France Télévisions ont déjà dit leur opposition à "toute forme de fusion", et une grève les 23 et 24 mai a déjà été annoncée par les syndicats de la Maison ronde.