Ce que l’on sait de l’arrestation d’un journaliste français par l’armée israélienne en Syrie

Le reporter Sylvain Mercadier, pigiste pour Marianne, a été arrêté mercredi 8 janvier par l’armée israélienne dans le Golan, plateau volcanique situé en Syrie, dont une partie est occupée par Israël. Le journaliste, ainsi que l’avocat syrien Mohammad Fayad, auraient été « battus, menottés et les yeux bandés avant d’être emmenés on ne sait où », selon les informations de Marianne.

« Sans nouvelle de lui et de son compagnon »

Son « matériel électronique a été saisi » et la direction de Marianne est « sans nouvelle de lui et de son compagnon », s’inquiète sur X (ex-Twitter) Quentin Müller, rédacteur en chef adjoint du service international du magazine d’actualité. Ils ont précisément été arrêtés en territoire syrien, à al-Hamidiyeh, aux alentours de 12 h 30 heure locale, à la frontière avec le Golan occupé.

« La diplomatie française, Jean-Noël Barrot (ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, N.D.L.R.), doit exiger la libération immédiate du journaliste Sylvain Mercadier arrêté en Syrie par l’armée israélienne », appelle Arnaud Le Gall sur X. « Informer sur les exactions commises par Tsahal en territoire occupé illégalement n’est pas un crime, mais un devoir », estime également le député insoumis du Val-d’Oise et membre de la commission des Affaires étrangères. « Israël ne recule devant rien pour empêcher les journalistes de faire leur travail. Il assassine les journalistes palestiniens et arrête les étrangers », fustige de son côté Anne Tuaillon, Présidente de l’Association France Palestine Solidarité.

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