Une nouvelle adresse pour le chef Benoît Sarthou.
Passer la publicité Passer la publicitéIl faut une certaine audace pour ouvrir un restaurant dans les anciens locaux d’un garage, à l’écart de la route, sans bénéficier d’un environnement verdoyant. Celui qui a eu cette audace, qui a fait ce pari, c’est le chef Benoît Sarthou, ancien étoilé du Moulin d’Alotz, à Arcangues. Pourquoi parler d’audace ? Eh bien ! Tout ici est surprise. D’abord, le restaurant lui-même planté sur un terrain pas vraiment accueillant, en retrait. Ne pas s’arrêter à ça... Dès la porte poussée, le charme opère. Pas de poutres en bois, pas de murs blanchis à la chaux, bref rien de ce que le Pays basque offre souvent à ses hôtes.
Ici, le sol est en ciment, les murs sont bruts. Il flotte là comme un air de Brooklyn, une atmosphère de loft aménagé. L’endroit est vaste et pourrait être froid. Pas du tout. Les tables sont espacées, les fauteuils, confortables, un modèle Saturne en référence aux anneaux de la planète du même nom. Le bar, au centre de la salle, recouvert de carrelage, est somptueux : paysage de vagues, de fleurs, de tentacules. Un univers marin qui donne le ton...
De fait, ici, si la viande et la volaille ne sont pas oubliées, Benoît Sarthou nous fait découvrir sa passion pour les poissons, notamment les poissons maturés, certains attendant leur heure dans de larges vitrines derrière la cuisine ouverte.
L’imagination du chef, nourrie de références asiatiques aussi bien que basques, illumine chaque plat. Le tempura d’huître, aussi délicieux qu’inattendu, peut être relayé par le tartare de thon rouge ikéjimé ou les petits artichauts violets frits, le hot dog « knacki » de truite, le maigre ou le mérou de ligne maturés.
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Un restaurant qui surprend
On peut partager, goûter plusieurs plats, découvrir des saveurs inédites. Les curieux seront comblés, les autres aussi...
Voilà un restaurant qui surprend, qui est une nouveauté sur la côte basque, qui n’a pas fini de faire parler, puisque, en sortant, chacun y va de son expérience, de son ressenti et, surtout, de son désir de revenir.
Gaua. 210, D810, 64122 Urrugne (05.59.43.37.41. Restaurantgaua.com ). Carte uniquement : compter environ 60 € (sans les boissons). Ouvert le soir. Fermé le dimanche et le lundi.