Hellfest : le curé de Clisson prêt à franchir les portes de l’enfer, "si on m’offrait les billets"
Le curé de Clisson (Loire-Atlantique) où se tiendra le Hellfest à partir de jeudi 19 juin se dit prêt "à y faire un tour", au micro d’ICI Loire Océan (ex-France Bleu). "Je n’ai pas été parce que je n’ai pas les moyens mais si on m’offrait les billets j’irais peut être faire un tour pour voir comment ça se passe", lance le père Harel qui ne craint pas de se rendre à cette "fête de l’enfer". "Je n’ai rien à craindre", assure le curé de Clisson. "Je me dis qu’il y a au moins des gens qui croient à l’enfer, qui l’expérimentent".
240 000 métalleux sont attendus à Clisson pour participer pendant quatre jours au Hellfest, le plus gros festival en France. Sur place, les croix jouxtent les crânes et la gardienne des ténèbres, le festival a même son église. Le curé de Clisson préfère y voir une "contre-culture" que du blasphème. "Pour qu’une contre-culture existe, il faut bien qu’il y ait une culture quelque part, ça justifie mon existence", explique-t-il. "Faut quand même pas trop jouer avec le feu", tempère le père Harel.
Et la frontière entre ces deux mondes est loin d'être imperméable. Le curé explique voir quelques métalleux "parfois le dimanche à la messe", ou dans la semaine pour "profiter du calme de l’église". Avec un point commun : lui comme eux sont habillés en noir.