Quatre ans après le défaut sur la dette, le Liban toujours dans l’impasse

Quatre ans après avoir fait défaut sur sa dette publique, le Liban n’a toujours pas accès aux marchés internationaux. Le problème tient au fait que la restructuration de la dette publique doit s’accompagner de celle du secteur financier domestique. «Or cet autre volet, la crise bancaire, implique une répartition des pertes de plusieurs dizaines de milliards de dollars que les dirigeants ne veulent pas assumer, préférant imposer aux Libanais en général et aux déposants en particulier un ajustement d’une très grande brutalité», explique Jean-Michel Saliba, directeur du département de recherche économique Moyen-Orient et Afrique du Nord chez Bank of America.

Il fait référence à la chute de 40 % du PIB qui fait de la crise libanaise l’une des plus graves de l’histoire moderne selon la Banque mondiale. Une crise qui n’a cessé de s’amplifier depuis son éclatement, du fait de «l’inaction délibérée» des autorités. Cela se traduit par la désintégration progressive des structures institutionnelles…

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