Urgences : un nouvel été sous tension dans les hôpitaux

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À Nantes, les syndicats du CHU ont dénoncé l’engorgement record des urgences ces dernières semaines. olrat / stock.adobe.com

Services partiellement fermés, délais d’attente allongés… Le ministre de la Santé démissionnaire, Frédéric Valletoux, a reconnu qu’une cinquantaine d’établissements étaient en difficulté.

Délais d’attente interminables, brancards dans les couloirs, lits fermés faute de personnel suffisant… Comme chaque été, les urgences hospitalières, qui fonctionnent déjà en flux tendu en temps normal, se retrouvent embolisées quand une partie des soignants partent en congés. « Une cinquantaine d’hôpitaux sont en tension », a reconnu mardi dans Ouest-France le ministre délégué à la Santé démissionnaire, Frédéric Valletoux, tout en jugeant que la situation était moins inquiétante qu’à l’été 2022, qui avait été particulièrement difficile. « Il reste, c’est vrai, des situations délicates à réguler », a-t-il admis.

Depuis début août, plusieurs établissements ont décidé de fermer partiellement les portes de leurs urgences un peu partout en France. À Carpentras (Vaucluse), les urgences sont ouvertes uniquement le matin depuis mardi et pour les trois prochains mois. À Laval (Mayenne), elles auront été fermées dix-huit nuits en août et n’ouvriront que six nuits…

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