À peine ont-ils eu le temps de dire « ouf » que les dirigeants de Shein sont de nouveau sous pression. Vendredi soir, le site chinois a échappé à la fermeture administrative dont le menaçait le gouvernement depuis 48 heures. L’exécutif justifie ce renoncement par le fait d’avoir obtenu la suppression la vente en ligne de « produits illicites » (objets à caractère pédopornographique, armes blanches, médicaments…). Si Shein a obtenu cette mansuétude en fermant temporairement sa « marketplace », où étaient proposés les produits de vendeurs tiers, il n’est toutefois pas tiré d’affaire.
Dès vendredi soir, le premier ministre confirmait sur X « le maintien des procédures judiciaires aux fins d’obtenir la suspension de la plateforme Shein ». Et un communiqué du gouvernement signé par cinq ministres martelait que « Shein restera sous surveillance rapprochée des services de l’État ».
Réfutant tout renoncement du gouvernement, Roland Lescure, le ministre de l’Économie, a assuré…