Les allées des magasins ont retrouvé l’affluence des années fastes à l’approche de Noël. Mais il ne faut pas s’y tromper: les Français n’ont pas basculé dans une frénésie de consommation. Ils avaient en effet commencé leurs courses de Noël très tôt, fin novembre, pour bénéficier des promotions du Black Friday.
Ils ne sont revenus dans les magasins finir leurs cadeaux et acheter de quoi préparer leurs repas de fête qu’à la dernière minute, donnant des sueurs froides aux commerçants. «Nous nous attendions à des achats tardifs car les vacances ont commencé très tard cette année, explique Nicolas Neykov, directeur général de Ferrero en France et président du syndicat du chocolat. Les gens n’ont donc été plongés qu’au dernier moment dans l’ambiance des fêtes.»
Cet attentisme a aussi été stratégique. Plus encore que les années précédentes, les clients ont guetté les promotions et attendu la dernière minute pour acheter leurs produits festifs à moindre coût. L’inflation alimentaire (7% sur un an…