DIRECT. Guerre entre Israël et le Hamas : "Une catastrophe humanitaire se déroule à Gaza", selon Pékin
"La situation à Gaza affecte tous les pays du monde, remettant en question la notion du bien et du mal et les principes fondamentaux de l'humanité", a déclaré, lundi 20 novembre, le ministre des Affaires étrangères chinois, Wang Yi. "Une catastrophe humanitaire se déroule à Gaza", a-t-il ajouté face à une délégation de diplomates de pays arabes ou à la population en majorité musulmane. Et de poursuivre : "La communauté internationale doit agir de toute urgence et prendre des mesures efficaces pour empêcher que cette tragédie ne se propage". Suivez la situation dans notre direct.
La France va "évacuer" "des enfants blessés ou malades" de la bande de Gaza. L'Elysée a annoncé, dimanche, que la France allait mobiliser "tous les moyens à sa disposition" pour "contribuer à évacuer depuis la bande de Gaza vers ses hôpitaux des enfants blessés ou malades et qui ont besoin de soins urgents". "Des moyens aériens médicalisés, civils comme militaires, seront déployés à cette fin", a ajouté la présidence.
Emmanuel Macron interpelle Benyamin Nétanyahou sur les "trop nombreuses pertes civiles" à Gaza. Le président français a rappelé au Premier ministre israélien la "nécessité absolue de distinguer les terroristes de la population", a annoncé l'Elysée dimanche soir. Le chef de l'Etat s'est également entretenu avec le président de l'Autorité palestinienne. Auprès de Mahmoud Abbas, il a "condamné les violences" commises "contre les civils palestiniens" en Cisjordanie, a précisé la présidence française.
Intenses combats à Gaza. De violents combats ont eu lieu dimanche dans le centre de Gaza-ville avec des tirs de chars israéliens répondant à ceux des lance-roquettes palestiniens. Les frappes aériennes se sont intensifiées dimanche dans la soirée.
Bientôt la libération des otages ? Le Qatar, qui mène une médiation sur la libération d'otages parmi les 240 personnes enlevées et ramenées à Gaza le 7 octobre, a affirmé dimanche qu'il ne restait que des obstacles "très mineurs", sans fournir de calendrier. L'adjoint au conseiller à la sécurité nationale du président américain Joe Biden a estimé que l'accord était "plus proche que jamais" et incluait la libération de "plusieurs dizaines" d'otages contre une "période prolongée de pause, plusieurs jours", dans les combats.