«L'être humain est programmé pour vivre jusqu'à 120 ans»: quand la Silicon Valley lance un défi à la mort

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Le magnat des technologies Bryan Johnson a reçu du plasma sanguin de son fils Talmage, âgé de 17 ans. Project Blueprint/Bryan Johnson

LES FOLLES CROYANCES DE LA SILICON VALLEY (1/6) - De l’injection de plasma au ralentissement du vieillissement cellulaire, les groupes et des figures de la tech américaine financent des start-up de biotechnologies pour prolonger la vie.

Il est 8 heures. Le soleil s'est levé depuis quelques minutes dans la région de Dallas et l'infirmière entre en scène. Pour le Californien Bryan Johnson, cette virée de plus de 2000 kilomètres dans l'État du Texas s'apparente désormais à un rituel. Cela fait maintenant six mois que cette figure de la tech, qui a fait fortune en revendant à PayPal sa société Braintree, se transfuse le plasma sanguin de son fils adolescent et celui d'un jeune donneur anonyme, dans l'espoir de prolonger sa vie.

« La flèche du temps, perçue comme irréversible durant très longtemps, ne l'est plus aujourd'hui. Tous les modèles montrent que l'humain est programmé pour vivre jusqu'à 120 ans ou plus », glisse au Figaro le neurobiologiste Pierre-Marie Lledo, directeur de recherche au CNRS et à l'Institut Pasteur. Pourra-t-on demain soigner la vieillesse comme l'on soigne une maladie ? Cette croyance fait son chemin au cœur de la Silicon Valley, où les milliardaires transforment leurs rêves les…

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