Condamné à 27 ans de prison pour avoir tenté d’assassiner sa femme, Fabrice Autrand pourrait être libéré bien plus tôt… sans qu’elle n’en soit informée

« Je ne suis pas du tout de celles qui disent ”vingt ans pour tous” 1, bien au contraire. Je pense qu’il faut individualiser la peine. Je comprends parfaitement la libération conditionnelle à partir de la mi-peine, quand on donne des gages. Mais là, un relèvement total de la période de sûreté ? Et sans qu’on soit informé ? C’est quand même un choc. » L’avocate Iris Christol est sidérée.

Sa cliente, Rachel, a survécu à une tentative de féminicide il y a onze ans. Trois tirs à bout portant dans le lit familial, effectués par un tueur à gages. Le commanditaire, son mari, faisait semblant de dormir à ses côtés pendant les coups de feu. Il continuera à simuler pendant huit mois, jusqu’à ce que la police judiciaire l’embarque et qu’il avoue avoir ordonné le crime.

Potentiellement libéré un an et demi avant la fin de sa peine de sûreté

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