DÉCRYPTAGE - Gabriel Attal va bientôt déclarer sa candidature pour devenir patron du parti présidentiel. Déjà en lice, Élisabeth Borne refuse de se retirer.
Pour son premier livre, Élisabeth Borne affiche un large sourire de circonstance. « Je suis impatiente de me tourner vers les défis que l’avenir nous réserve », proclame l’ancienne chef du gouvernement en quatrième de couverture de Vingt mois à Matignon (Flammarion). « Compte tenu de (son) histoire et de (son) parcours », la deuxième femme première ministre de la Ve République s’y présente à 63 ans comme « une anomalie statistique ». « Mais je crois fermement que notre pays a besoin de l’engagement de personnes venues de différents horizons », y écrit la députée du Calvados. Notamment à la tête du parti présidentiel, Renaissance ?
C’est l’objectif fixé en se déclarant candidate dans la presse dès le mois d’août. Un empressement qui a surpris les macronistes, qui n’ont arrêté la date du scrutin et les conditions d’organisation que jeudi dernier à l’occasion d’un long bureau exécutif. Nombreux sont ceux qui craignent…