Attal et Borne s'affrontent pour prendre la tête de Renaissance

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Newly appointed Prime Minister Gabriel Attal is welcomed by outgoing French prime minister Elisabeth Borne before the handover ceremony, Tuesday, Jan. 9, 2024 in Paris. Gabriel Attal was named as France's youngest-ever prime minister, as President Emmanuel Macron seeks a fresh start for the rest of his term amid growing political pressure from the far right. (Emmanuel Dunand, Pool via AP)/PAR121/24009497760676/POOL PHOTO/2401091455 Emmanuel Dunand/AP/SIPA

DÉCRYPTAGE - Gabriel Attal va bientôt déclarer sa candidature pour devenir patron du parti présidentiel. Déjà en lice, Élisabeth Borne refuse de se retirer.

Pour son premier livre, Élisabeth Borne affiche un large sourire de circonstance. « Je suis impatiente de me tourner vers les défis que l’avenir nous réserve », proclame l’ancienne chef du gouvernement en quatrième de couverture de Vingt mois à Matignon (Flammarion). « Compte tenu de (son) histoire et de (son) parcours », la deuxième femme première ministre de la Ve République s’y présente à 63 ans comme « une anomalie statistique ». « Mais je crois fermement que notre pays a besoin de l’engagement de personnes venues de différents horizons », y écrit la députée du Calvados. Notamment à la tête du parti présidentiel, Renaissance ?

C’est l’objectif fixé en se déclarant candidate dans la presse dès le mois d’août. Un empressement qui a surpris les macronistes, qui n’ont arrêté la date du scrutin et les conditions d’organisation que jeudi dernier à l’occasion d’un long bureau exécutif. Nombreux sont ceux qui craignent…

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