Meurtre de Philippine : pourquoi l’extradition du suspect pourrait prendre plusieurs mois

« En cours de formalisation. » Au parquet de Paris, on s’affaire pour demander et obtenir de la Suisse l’extradition de Taha O. Alors que le meurtrier présumé de la jeune Philippine a été interpellé mardi 24 septembre à Genève, la demande n’a toujours pas été transmise par la France. La Suisse n’étant pas membre de l’Union européenne, la simplicité du mandat d’arrêt européen ne joue pas dans ce cas précis. Il faut donc passer par une demande d’extradition qui respecte les exigences du droit suisse, celles de la loi fédérale sur l’entraide internationale en matière pénale et les nombreux accords multilatéraux et bilatéraux. « Entre pays de l’Union, nous nous sommes mis d’accord sur un formalisme commun. Nous avons donc des trames communes faciles à remplir pour les juridictions. Ce n’est pas le cas pour la Suisse », rappelle-t-on au sein du parquet de Paris