Retraites : pourquoi votre pension pourrait augmenter ce 7 février

Une bonne nouvelle qui profitera à 14 millions de retraités. Ce vendredi 7 février, plusieurs millions de retraités vont bénéficier d’une revalorisation de leur pension, alors que les pensions de base versées par la Cnav - la Caisse nationale d’assurance vieillesse - vont augmenter de 2,2%.

Cette revalorisation, confirmée par l’exécutif, vise à préserver le pouvoir d’achat des retraités, conformément aux règles d’indexation du Code de la Sécurité sociale, qui lient l’évolution des pensions à la hausse moyenne des prix à la consommation (hors tabac) de l’année précédente, constatée par l’Insee. Pour compenser cette inflation, les pensions de base ont déjà été plusieurs fois augmentées ces dernières années, dont de 1,1% en 2022, de 0,8% en 2023 et de 5,3% en 2024.

Une fois validée, la revalorisation s’applique logiquement dès le premier versement de l’année. En principe, les pensions sont versées chaque 9 du mois, mais lorsque cette date tombe un week-end ou un jour férié, le paiement est avancé. C’est le cas en février, de quoi expliquer que le virement tombe le 7.

Une tentative de report annulée par la censure

Concrètement, pour une pension de base moyenne de 980 euros versée par la Cnav, cette hausse représente un gain de 21,56 euros par mois. Elle profitera aux anciens salariés du privé affiliés à la Cnav, et ceux du secteur agricole rattachés à la Mutualité sociale agricole (MSA). Pour rappel, les pensions de retraite complémentaires des salariés du privé ont, elles, été revalorisées de 1,6% en novembre dernier.

En 2024, le gouvernement Barnier avait envisagé de reporter cette revalorisation de six mois, du 1er janvier au 1er juillet, dans un objectif d’économies budgétaires. Le projet prévoyait une hausse de 0,8% en janvier, puis une augmentation supplémentaire de 0,8% en juillet pour les pensions inférieures au Smic. Toutefois, la motion de censure faisant tomber le gouvernement, la règle classique de l’indexation a été appliquée, entraînant une revalorisation globale de 2,2% dès janvier. Le coût total de cette mesure est estimé à 6,5 milliards d’euros pour l’État.