Giorgia Meloni accuse Stellantis de délaisser l’Italie

Réservé aux abonnés
ANDREAS SOLARO/AFP

DÉCRYPTAGE -La présidente du Conseil reproche au groupe né de la fusion de PSA et Fiat Chrysler d’y sous-investir.

En Italie, Stellantis est pris sous les feux de la politique. La présidente du Conseil, Giorgia Meloni, lui reproche d’être «de moins en moins italien», alors que le groupe est né de la fusion de PSA avec Fiat Chrysler Automobiles (FCA) et que le holding de la famille Agnelli (Exor) en est le premier actionnaire. En clair, la chef du gouvernement l’accuse de sous-investir en Italie, d’y réduire toujours davantage l’emploi et de vendre ses sites phares, comme celui de Grugliasco, dix ans après son inauguration. Mercredi encore, au Parlement, elle affirmait: «Je pense au transfert du siège juridique et fiscal hors d’Italie (aux Pays-Bas, NDLR) ou à la fusion qui a caché une prise de contrôle française du groupe historique italien: à tel point qu’aujourd’hui un représentant du gouvernement français siège au conseil d’administration. Ce n’est pas un hasard si les choix industriels du groupe prennent davantage en compte les exigences françaises que les exigences italiennes».

Certes, c’est aussi…

Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 83% à découvrir.

Vous avez envie de lire la suite ?

Débloquez tous les articles immédiatement.

Déjà abonné ? Connectez-vous