Hausse des impôts, réduction des dépenses publiques... Keir Starmer promet des jours «douloureux» aux Britanniques

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Le premier ministre durant sa conférence de presse dans la roseraie de Downing Street Stefan Rousseau / via REUTERS

DÉCRYPTAGE - Dans son premier grand discours depuis son arrivée au pouvoir, le premier ministre travailliste a dressé un tableau sombre du pays pointant l’héritage laissé par les conservateurs.

Correspondant à Londres

La route sera ardue. Pour sa grande rentrée politique, moins de deux mois après son arrivée au pouvoir, Keir Starmer a presque eu des accents churchilliens. S’il n’a pas promis « du sang, de la sueur et des larmes », le premier ministre a averti les Britanniques que les temps à venir seront douloureux, tant le pays a été « cassé » par les conservateurs. Depuis les jardins de Downing Street, il a averti que « la situation allait empirer  avant de s’améliorer ». Et tracé le cap pour les prochaines années.

Keir Starmer a repris le thème martelé depuis juillet, celui du lourd passif dont son gouvernement hérite. Il a dénoncé le « trou noir économique » laissé, selon lui, par les conservateurs. La chancelière de l’Échiquier, Rachel Reeves, l’a estimé à 22 milliards de livres. « La situation est pire que ce que nous avions imaginé », a dit Starmer, affirmant que l’Office for Budget Responsibility

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