À 21 ans, Giovanni Mpetshi Perricard n’avait pas encore gagné de match chez les pros à Roland-Garros, ni en qualification (deux défaites au premier tour) ni dans le grand tableau (deux échecs au premier tour). Sa petite sœur, Daphnée, avait signé, elle, sa première victoire la semaine dernière lors des qualifications. « Quand elle a gagné, j’ai envoyé un message sur le groupe familial pour dire qu’elle avait remporté un match avant moi et que je n’aimais pas du tout ça », s’est-il amusé face à la presse, après son succès contre Zizou Bergs, dimanche.

Si son service fait un peu moins mal sur terre que sur les surfaces rapides, il s’est révélé très efficace contre le Belge (12 aces). Ses ogives envoyées la plupart du temps au-dessus des 200 km/h ont laissé cois les spectateurs du court Suzanne-Lenglen. Le numéro 3 tricolore, encore peu connu du grand public, a enfin lancé son histoire avec le Grand Chelem parisien avec le rêve d’écrire de beaux chapitres.

Lorsque Le Figaro lui demandait…