Après plus de quatre mois de négociations sur une trêve à Gaza entre Israël et le Hamas, l’Égypte semble avoir pris le dessus sur le Qatar, l’autre médiateur de ces pourparlers, qui pourraient aboutir prochainement à une période de «calme durable» en échange de libérations d’otages israéliens. «Nous avons bon espoir», a déclaré lundi Sameh Choukri, le chef de la diplomatie égyptienne à Riyad, ajoutant que la proposition de cessez-le-feu sur la table prenait en compte «les positions des deux parties» et tentait de «faire preuve de modération».
Alors que le Qatar a été accusé ces dernières semaines par le premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, et plusieurs élus américains de ne pas faire suffisamment pression sur le Hamas, dont il abrite la branche politique, les services de renseignements égyptiens ont envoyé vendredi leur chef, Abbas Kamel, en Israël, à la tête d’une délégation qui a rencontré les services de renseignements intérieurs (Shin Beth) et extérieurs (Mossad) ainsi que…