Alain Delon, dont le clan s'est déchiré à la fin de sa vie, adorait autant sa fille qu'il entretenait des rapports houleux avec ses deux fils. C'est finalement d'une même voix qu'ils ont annoncé tous les trois le décès de leur père dimanche dans un communiqué commun à l'AFP.
La légende familiale raconte que la lignée de la grand-mère paternelle d'Alain Delon, Marie-Antoinette Evangelista, originaire de Corse, serait apparentée aux Bonaparte. Voilà de quoi pimenter la naissance du petit Alain Delon, le 8 novembre 1935, à Sceaux, d'Édith Arnold, préparatrice en pharmacie, et de Fabien Delon, directeur d'un cinéma de quartier. Séparé, le couple place son fils unique dans une famille d'accueil dont le père est gardien de prison à Fresnes (Val-de-Marne). Alors âgé de 4 ans, Alain Delon restera marqué par cette période : « Je n'ai jamais vu mes parents ensemble, je n'étais pas leur priorité. » Ses parents d'accueil meurent lorsqu'il a 11 ans. Il sera souvent en pension.
Ses propres enfants…