Coupe de France : le PSG «condamne avec la plus grande fermeté les incidents» et pense à «porter plainte»

Bus calciné, huit policiers et 30 supporters blessés : la fête du football a été gâchée par des affrontements entre Lyonnais et Parisiens samedi, avant la finale de Coupe de France opposant les deux clubs à Lille. Les faits se sont déroulés à une cinquantaine de kilomètres du stade Pierre-Mauroy, au péage de Fresnes-lès-Montauban, près d'Arras. La FFF, l'OL, les autorités et les Ultras parisiens ont réagi. On attendait encore une communication du PSG, qui «condamne» ce dimanche «avec la plus grande fermeté (ces) incidents».

Exprimant «son soutien aux 20 blessés parisiens, dont trois sont actuellement hospitalisés, ainsi qu'au personnel du péage», le club de la capitale confirme la version du Collectif Ultras Paris et de la préfecture, affirmant que ses supporters ont été «attaqués» par les fans lyonnais samedi soir. «Le Club tient à préciser que ses supporters ont à cette occasion scrupuleusement respecté les modalités de déplacement de l'arrêté préfectoral avant d'être attaqués», ajoute-t-on dans ce communiqué, précisant que «ces comportements ne reflètent en aucun cas les valeurs de respect que le Club défend».

Football solidaire et pacifique

Et de conclure : «Dans l'attente de plus amples informations, le PSG, qui a vu cinq des bus de ses supporters endommagés, se réserve le droit de déposer plainte. Le Club se tient à la disposition des autorités policières et préfectorales pour éclaircir les circonstances de ces incidents. Dans l'intérêt de tous, il appelle au calme et à un football solidaire et pacifique». Ce sera au procureur d'Arras de déterminer s'il y a lieu d'ouvrir une enquête.

Les autorités estiment que certains fans lyonnais ont disconvenu aux accords passés en amont pour ce qui concerne le parcours des bus, tandis que l'OL affirme que «l'escorte de police a décidé de faire passer sept cars lyonnais au milieu des 18 cars parisiens rassemblés au péage de Fresnes», espérant «que les images de vidéosurveillance permettront de retracer l'ensemble des faits» et soulignant au passage que des «supporters du PSG (étaient) armés».