Elle fut Lisette dans La Seconde surprise de l’amour, de Marivaux, ou Hélène, la fiancée de Fadinard dans Un chapeau de paille d’Italie , de Labiche, deux spectacles mis en scène par Alain Françon à qui elle doit, en grande partie, son entrée fracassante et drolatique sur les grandes scènes du théâtre parisien. Suzanne de Baecque n’a pas encore 30 ans et elle est devenue la coqueluche des médias. Elle ne passe plus inaperçue. Et pour cause. Son talent est à la mesure de sa cocasserie qui est «hénaurme».
Suzanne de Baecque n’est pas banale. Elle parle avec son corps qu’on dirait de caoutchouc. Quant à son visage, même au repos, il a une éloquence hors du commun. C’est aujourd’hui au Théâtre du Rond-Point que l’on peut admirer tout le brio de cette comédienne. Un spectacle qu’elle a écrit et mis en scène d’après une histoire vraie: une immersion dans le monde pas franchement reluisant des Miss.
Un drôle de pouvoir
Résumons l’affaire: il y a quelques années - à l’époque où elle passait encore et avec acharnement…