Concurrence féroce, réglementations obsolètes... La grande déprime des télécoms européens

Réservé aux abonnés
Christel Heydemann, directrice générale d’Orange, lors de l’ouverture du Mobile World Congress (MWC), le 27 février, à Barcelone. JOSEP LAGO/AFP

DÉCRYPTAGE - Opérateurs et équipementiers licencient à tour de bras. Trop éclaté, le secteur est plus fragile que jamais.

C’était il y a un peu moins d’un an. Devant tout le gratin mondial des télécoms, réuni du côté de Barcelone pour leur grande messe annuelle du Mobile World Congress, la directrice générale d’Orange, Christel Heydemann, dressait un portrait au scalpel et peu reluisant de la situation des télécoms européens. À l’estrade, la dirigeante arrivée un an plus tôt à la tête du groupe brandissait alors une étude de PwC dans laquelle 43 % des patrons de télécoms européens pensaient ne pas atteindre la prochaine décennie. «De la concurrence féroce aux réglementations parfois obsolètes, notre secteur est confronté à des exigences contradictoires», martelait la patronne d’Orange.

Un an plus tard, personne ne se risquerait à opposer à Christel Heydemann son analyse. Chez les télécoms européens, l’année 2023 aura consisté en une succession ininterrompue de plans sociaux émanant notamment des principales sociétés du secteur. Au Royaume-Uni, BT (ex-British Telecom) a indiqué qu’il pourrait se séparer de jusqu’à…

Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 89% à découvrir.

Vous avez envie de lire la suite ?

Débloquez tous les articles immédiatement.

Déjà abonné ? Connectez-vous