Retraites : quelle dose de capitalisation pour sauver un système à bout de souffle ?

Le système de retraite prend l’eau de toutes parts. Reposant sur la solidarité entre les générations, il est mis à mal par la détérioration du ratio entre actifs et retraités et par l’antagonisme croissant entre les « boomeurs », accusés d’avoir profité des largesses du système, et les nouvelles générations, inquiètes de ne pas pouvoir en faire de même, faute de confiance dans la pérennité du système. Pour couronner le tout, si aucune réforme d’ampleur n’est entreprise, le modèle actuel par répartition est condamné à s’enfoncer dans le déficit (environ 15 milliards d’euros par an à partir de 2035 et 30 milliards en 2045, selon la Cour des comptes). À l’aune de cette décrépitude annoncée, des voix s’élèvent pour proposer de réformer le principe de solidarité au profit d’un modèle hybride, reposant en partie sur la capitalisation. Dans une étude dévoilée par Le Figaro, la Fondapol dessine les contours de ce scénario.