DIRECT. Guerre en Ukraine : les alliés européens de Kiev resserrent les rangs, Londres et Paris proposent une trêve partielle

Volodymyr Zelensky annonce, lundi 3 mars, travailler avec ses alliés européens à des "positions communes" pour tenter de convaincre le président américain Donald Trump de prendre en compte leurs intérêts face à la Russie. La priorité est de parvenir à "une paix solide et durable, et [à un] bon accord concernant la fin de la guerre", a souligné le chef d'Etat ukrainien sur Telegram. Sonnés par les virulentes attaques dont il a fait l'objet vendredi à la Maison Blanche, les alliés de Kiev ont tenté dimanche de resserrer les rangs. Invités par le Premier ministre britannique Keir Starmer, quinze dirigeants européens, dont Emmanuel Macron, ont affiché leur engagement à soutenir Kiev et à se réarmer face à la Russie. Suivez notre direct. 

Paris et Londres proposent une "trêve" initiale d'un mois "dans les airs" et "sur les mers", selon Emmanuel Macron. Il faut "urgemment réarmer l'Europe", a réclamé la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, à la sortie de la réunion entre alliés de l'Ukraine à Londres, alors que les Etats-Unis, principal allié militaire de l'Ukraine face à l'invasion russe, prennent leurs distances avec Kiev. Elle compte proposer "un plan global" en ce sens jeudi, lors du sommet spécial sur la défense prévu à Bruxelles. 

Volodymyr Zelensky juge qu'il ne serait "pas si facile" de le remplacer. Le président ukrainien, dont l'administration Trump a à plusieurs reprises souhaité le départ en raison de son refus de se plier aux exigences de Moscou, a estimé dimanche soir qu'il ne serait "pas si facile" de le remplacer. Pour se débarrasser de lui comme le souhaite le Kremlin, "il ne s'agirait pas juste d'organiser des élections. Il faudrait aussi m'empêcher de candidater, ce qui serait un peu plus compliqué", a-t-il relevé devant la presse à Londres. 

Le président ukrainien doit céder ou partir, suggère Washington. Des hauts responsables américains ont laissé planer dimanche l'idée que le dirigeant ukrainien pourrait devoir partir après le clash sans précédent avec le président américain. "S'il devient évident que le président Zelensky, soit pour des motivations personnelles soit politiques, diverge de la volonté de mettre fin aux combats dans son pays, alors je crois qu'on a un vrai problème", a déclaré dimanche le conseiller à la sécurité nationale du président Trump, Mike Waltzn, interrogé sur CNN.