«Xavier Bertrand à Matignon, cela dure 48 heures», comment Marine Le Pen veut peser sur le choix du premier ministre
Sébastien Chenu se marre. « Parce qu’on a été silencieux ces dernières semaines, tout le monde a pensé qu’on ne comptait pas. Il a suffi que Marine Le Pen parle pour que tout le monde comprenne que nous sommes au centre du jeu », exulte le député Rassemblement national (RN) du Nord, ancien vice-président de l’Assemblée nationale.
Le bras droit de Marine Le Pen au Palais Bourbon, expert en réseautage, évoque bien évidemment la recherche effrénée d’Emmanuel Macron pour trouver un premier ministre, qui se heurte à l’absence de majorité claire au sein de l’Assemblée nationale depuis la dissolution. Après une quatrième journée de consultation avec les autres forces politiques, dont Marine Le Pen, mardi, le chef de l’État n’a toujours pas nommé celui qui doit remplacer Gabriel Attal à Matignon.
Pour le député du Nord, et bien d’autres cadres du parti à la flamme, voilà une preuve que le RN est devenu un acteur essentiel dans cette nomination, surtout si…