Barcelone-PSG : Camp Nou, remontada, compo probable… Cinq questions avant un choc (très) attendu

FC Barcelone-PSG, c’est «le match que tout le monde voulait voir», comme l’indiquait Nasser Al-Khelaïfi, président du club de la capitale, au moment du tirage de la Ligue des champions. Tout le monde, sauf Luis Enrique. Toujours est-il que les Catalans reçoivent les champions d’Europe du PSG ce mardi (21h), à Monjuic, pour le compte de la deuxième journée de la phase de ligue. Match diffusé par Canal+ et à suivre en direct commenté sur notre site.

Quelle dynamique pour les deux clubs ?

On le sait, le PSG n’a eu que peu de repos entre la fin de son interminable saison 2024-25 et le début de la campagne 2025-26. C’est sans doute la cause de la pluie de blessures… Néanmoins, les joueurs de Luis Enrique ont entamé la Ligue 1 par quatre victoires (Nantes, Angers, Toulouse, Lens) après avoir soulevé la Supercoupe d’Europe aux dépens de Tottenham (2-2, 4-3 tab) et avant de débuter la défense de leur titre en C1 par un carton face à l’Atalanta (4-0). Et il y a eu l’accroc marseillais (1-0), le soir de la consécration d’Ousmane Dembélé au Ballon d’or. Les Parisiens ont ensuite battu Auxerre (2-0) samedi, au Parc des Princes, lors de la sixième journée de Ligue 1.

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Côté Barcelone, tout va pour le mieux. À l’exception du nul sur le terrain du Rayo Vallecano (1-1), les joueurs de Hansi Flick ont fait le carton plein en Liga (Majorque, Levante, Valence, Getafe, Oviedo, Real Sociedad). Ils ont aussi pris les trois points à Newcastle (1-2) en C1. À noter que les deux clubs n’ont pas jugé bon d’être très actifs lors du mercato. Trois recrues seulement côté PSG, dont un joueur de champ (Zabarnyi et les gardiens Chevalier et Marin). Trois recrues aussi pour le FC Barcelone, avec le jeune (19 ans) Roony Bardghji (ex-Copenhague), le gardien espagnol Joan García (ex-Espagnol) et l’attaquant international anglais Marcus Rashford (Manchester United, prêt).

Pourquoi le match n’a pas lieu au Camp Nou ?

Parce que l’enceinte barcelonaise, en travaux depuis 2023, n’a pas obtenu le feu vert des autorités espagnoles. Dans tous les cas, le Camp Nou n’aurait pas pu répondre au cahier des charges de l’UEFA en configuration réduite, à 27.000 places. Pour ce qui est de Barça-PSG, la nouvelle est tombée le 19 septembre dernier. Le match aura donc lieu au Stade Olympique Lluís Companys, dans les hauteurs de Monjuïc, lors de la confrontation de 2024. «Le club poursuit ses démarches afin d’obtenir les autorisations administratives nécessaires à l’ouverture du Camp Nou dans les prochains jours», expliquait encore dernièrement le club, qui a un temps caressé l’espoir de recevoir la Real Sociedad au Camp Nou, dimanche, en vain.

Quels précédents entre les deux clubs ?

Le FC Barcelone, c’est l’adversaire que le PSG a le plus souvent affronté en Europe, avec le Bayern (15 matchs). Bilan ? Cinq victoires, quatre nuls et six défaites, 27 buts marqués, 28 encaissés. Un vrai Classique à l’échelle continentale. Les matchs marquants ? Le succès 2-1 des hommes de Luis Fernandez en 1995, le premier, la finale de Coupe des Coupes remportée par le Barça de Ronaldo en 1997, la fameuse remontada (6-1), en 2017, ou bien encore la victoire 4-1 et le triplé de Kylian Mbappé au Camp Nou, en 2021.

La dernière fois que les deux équipes ont croisé le fer, c’était en 2024, en quarts de finale de Ligue des champions. Victoire 3-2 des Barcelonais au Parc des Princes, avant le renversant carton parisien à Monjuic (1-4). Raphinha avait ouvert le score (12e) avant l’expulsion de Ronald Araujo (29e) et les buts d’Ousmane Dembélé (40e), Vitinha (54e) et Mbappé (61e et 89e).

Pourquoi Luis Enrique voulait éviter le Barça ?

Après le quart de finale qui a opposé les deux clubs en 2024, Luis Enrique avait évoqué une «sensation horrible». Et pour cause, le technicien espagnol de 55 ans se définit comme «Culé», un supporter du Barça. «L’amour que j’ai pour le Barça ne disparaîtra jamais», a-t-il dit ces dernières années. Après avoir débuté chez les pros à Gijon, Luis Enrique a rejoint le Real Madrid (213 matchs, 18 buts) avant de rallier le rival barcelonais (300 matchs, 108 buts), où il a terminé sa carrière de joueur… et débuté en tant qu’entraîneur, à la tête de la réserve du Barça. Il est ensuite passé par la Roma et Vigo avant de prendre les rênes du Barcelone (2014-17), remportant notamment le triplé C1/Liga/Coupe du Roi en 2015, avec la remontada de 2017 en prime.

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Quel 11 pour le PSG ?

Beaucoup d’incertitudes. Ce qui est sûr, c’est qu’on retrouvera Lucas Chevalier, Achraf Hakimi, Illya Zabarnyi, Willian Pacho, Nuno Mendes et Bradley Barcola au coup d’envoi dans les rangs parisiens. Ousmane Dembélé, Désiré Doué, Marquinhos et Khvicha Kvaratskhelia, eux, sont restés à la maison. Pour le reste, c’est le grand flou. Impossible d’affirmer que Fabián Ruiz, João Neves et Vitinha débuteront la rencontre. S’ils sont aptes, pas de souci. Mais c’est un gros «si». Les trois joueurs ont débuté la séance de mardi, seuls les deux premiers l’ont terminée. Rappelons que «Viti» est sorti peu après la demi-heure de jeu samedi. Trop juste ? «On ne prendra pas de risque», disait Luis Enrique mardi, avouant ne pas savoir si les trois milieux seront en mesure de figurer dans le 11 et voulant attendre de connaître les sensations des uns et des autres ce mercredi matin pour trancher.

Au final, on peut toujours imaginer une originalité, avec par exemple un gaucher en tant qu’arrière droit, Lucas Hernandez ou Lucas Beraldo, afin de permettre à Hakimi de monter d’un cran, comme face à l’OM. Farfelu ? L’option la plus logique serait toutefois Kang-in Lee en attaquant droit. Avec encore Senny Mayulu en «faux 9» ? En «vrai 9», Gonçalo Ramos n’a pas marqué de point sur ses dernières sorties, sauf quand il est sorti du banc.

Le 11 probable du PSG : Chevalier – Hakimi, Zabarnyi, Pacho, Mendes – Neves, Vitinha, Neves – Lee, Mayulu, Barcola.