PORTRAIT - Avocate et belle-fille d’Emmanuel Macron, elle publie son premier roman, Assises (Stock), qui décrit le destin brisé d’une femme victime de violences conjugales. Et refuse de se tapir dans l’ombre à cause de sa filiation.
Elle porte le nom de son père, (André-Louis Auzière, décédé en 2019), mais lorsqu’elle apparaît, ce qui frappe, c’est sa ressemblance avec sa mère, Brigitte Macron. Même silhouette filiforme, presque gracile, soulignée par un jean cigarette, mêmes traits. Même simplicité dans la manière d’être, même si Tiphaine Auzière, qui vit entre Paris, où elle travaille, et la Côte d’Opale, où réside sa famille - parmi les poules, les chats, les chiens et les chevaux, sa passion -, semble moins sophistiquée.
Tiphaine Auzière nous reçoit dans le cabinet d’avocats qu’elle a créé en 2020 avec Frédéric Moréas et qui se situe rue de Mirosmenil… à quelques centaines de mètres du Palais de l’Élysée. Elle nous offre un café accompagné de macarons d’Amiens, provenant de la pâtisserie chocolaterie Jean Trogneux, le frère de sa mère. De la permanence des liens familiaux…
Elle qui partage avec beaucoup d’enfants de parents connus cette spécificité - parfois avantageuse parfois handicapante - d’être jugée et jaugée…