Wimbledon 2025 : Giovanni Mpetshi-Perricard tombe face à Taylor Fritz, Arthur Cazaux qualifié dans la douleur
La pause d'hier n'a pas joué en sa faveur. Giovanni Mpetshi-Perricard s'est incliné face à Taylor Fritz, en cinq sets (7-6[6], 7-6[8], 4-6, 6-7[6], 6-4), mardi 1er juillet, au premier tour de Wimbledon. Alors que seul le dernier set restait à jouer, l'Américain, 5e mondial, a fait la différence sur sa seule opportunité de break au meilleur moment du match, à 5-4 en sa faveur. En face, le Français, 36e à l'ATP, est complètement passé à côté de ce dernier jeu et a pris la porte après avoir mené deux sets à zéro.
Malgré ses 37 aces, le Français n’a pas suffisamment profité de son arme forte, le service. Taylor Fritz l'a battu dans les statistiques, comme sur les points remportés sur première balle (85 % contre 82 % pour le Français) et sur la deuxième avec 71 % de points contre 50 %. Giovanni Mpetshi-Perricard ne s'est même procuré aucune balle de break du match. Et s'il a inscrit 86 coups gagnants, Fritz n'a lâché que 15 petites fautes directes contre 63 pour le Français. Taylor Fritz sera opposé au prochain tour au Canadien Gabriel Diallo, 40e mondial.
Lundi, Giovanni Mpetshi-Perricard est toutefois entré dans les annales du tournoi, en battant le record du service le plus rapide de l'histoire à Wimbledon. En début de match, le Tricolore a envoyé une première balle, flashée à 153 miles/heure, soit 246,23 kilomètres/heure. Une maigre consolation pour celui qui est encore loin du record absolu, toujours détenu par l'Australien Sam Groth, alors 340e mondial, lors d'un challenger à Busan (Corée du Sud) en 2012, avec une balle mesurée à 263 km/h.
Marathon concluant pour Cazaux
A l'inverse, Arthur Cazaux a rallié le deuxième tour avec une victoire dans la chaleur et la douleur. Le 115e joueur à l'ATP ne s’est pas ménagé face à Adam Walton (90e) pour ses débuts dans le tableau final de Wimbledon. Le Français, issu des qualifications, s’est sorti du piège australien en cinq sets (6-3, 7-6 [6], 4-6, 6-7 [5], 6-1) en 4h14 d'effort. Si Arthur Cazaux a bien mené sa barque en entame de match, il a complètement perdu le fil, multipliant les erreurs tactiques, avec trop d’amorties manquées entre autres, dans la troisième et quatrième manche.
Il a connu une petite frayeur dans le tie-break de la quatrième manche, laissant transparaître quelques gênes ou douleurs au niveau des jambes. Cela ne l’a toutefois pas empêché de dérouler dans l’ultime set pour enfin conclure, sur une amortie gagnante cette fois, et retrouver un autre Australien, Alex de Minaur [11] au deuxième tour. Il égale ainsi sa meilleure performance à Londres, réalisée en 2024 où il s'était incliné face à Alexander Bublik.