«Financement libyen» de la campagne de Sarkozy : Guéant, Hortefeux et le poison Takieddine
RÉCIT - Leurs relations passées avec l’intermédiaire en fuite au Liban mettent les proches de Nicolas Sarkozy en difficulté devant le tribunal.
RÉCIT - Leurs relations passées avec l’intermédiaire en fuite au Liban mettent les proches de Nicolas Sarkozy en difficulté devant le tribunal.
FIGAROVOX/TRIBUNE - La Cour de cassation a rejeté le mois dernier le pourvoi de Nicolas Sarkozy dans l’affaire des écoutes. Une décision qui met en péril le secret professionnel, estime l’avocat et ancien vice-bâtonnier de Paris Laurent Martinet.
L’ancien ministre proche de Nicolas Sarkozy a été longuement interrogé sur ses relations avec l’intermédiaire Ziad Takieddine.
COMPTE RENDU D’AUDIENCE - Au procès du financement libyen présumé, l’ancien président affirme qu’il n’avait eu «ni l’idée ni le besoin» de demander des fonds occultes à Kadhafi pour la présidentielle de 2007.
COMPTE RENDU D’AUDIENCE - Dans une déclaration de vingt minutes, l’ex-président a martelé ne pas avoir bénéficié d’«un seul centime» du clan Kadhafi pour sa campagne de 2007.
COMPTE RENDU D’AUDIENCE - Depuis lundi, ils se succèdent pour soulever des points qui nécessiteraient, selon eux, l’arrêt immédiat des poursuites à l’encontre de leurs clients.
COMPTE RENDU D’AUDIENCE - La défense de deux prévenus ministres en 2005 - dont l’ancien président -, estime que seule la Cour de justice de la République est habilitée à examiner leur cas.
L’ancien président, qui a toujours réfuté toute malversation, et onze autres prévenus répondent d’une affaire de corruption présumée avec le colonel Kadhafi.
DÉCRYPTAGE - Le 18 décembre, la Cour de cassation a confirmé la condamnation de Nicolas Sarkozy dans l’affaire dite des écoutes. Le 6 janvier commence le procès du financement libyen de sa campagne de 2007.
TRIBUNE - En confirmant la condamnation de l’ancien président de la République, qui devra porter un bracelet électronique, la Cour de cassation a pris une décision d’une sévérité excessive qui semble avoir pour objectif d’accabler les responsables publics, analyse Jean-Éric Schoettl.