Le gouvernement présente son plan en faveur de l’emploi des jeunes

Après les seniors, place aux jeunes. Un mois après avoir présenté son plan pour l’emploi des 50 ans et plus, le gouvernement s’attelle à la question des moins de 30 ans. Et pour cause, les jeunes actifs souffrent particulièrement d’un marché de l’emploi en tension. Au 1er trimestre 2025, le taux de chômage des 15-24 ans atteignait les 19,2 %, c’est près de 12 points de plus que pour l’ensemble de la population active sur la même période (7,4 %). Et près de 1,4 million des jeunes de cette tranche d’âge ne sont aujourd’hui ni en études, ni en emploi, ni en formation (les Neet).

Pour remédier à cette spécificité française, l’exécutif a présenté ce mercredi 16 juillet une série de onze mesures censées permettre une intégration plus rapide des jeunes diplômés dans le monde du travail. Ce plan souhaite notamment de « mobiliser davantage les entreprises dans les parcours de découverte des métiers dès le collège », ou encore de « proposer à tous les lycéens professionnels en dernière année des ateliers collectifs et des entretiens individuels avec France Travail et les missions locales ».

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Ces nouveaux dispositifs devront compenser les coups de rabot de l’État sur l’alternance. En début d’année, la ministre du Travail, Astrid Panosyan-Bouvet, a notamment fait passer le montant de la prime à l’embauche de 6000 à 5000 euros pour les entreprises de moins de 250 salariés, et à 2000 euros pour les plus grandes. La mesure, entrée en vigueur fin février, doit permettre de récupérer 1,2 milliard d’euros. À l’heure où François Bayrou chasse la moindre économie, voilà une aubaine que le gouvernement n’a pas laissée passer.