RÉCIT - Alors que certains équipements coûtent des dizaines de milliers d’euros, de nombreux sportifs peinent à réunir les fonds nécessaires. Un véritable frein pour leur progression.
« C’est de la débrouillardise. » Membre de l’équipe de France de basket fauteuil, Louis Hardouin, 26 ans, va jouer ses premiers Jeux paralympiques à Paris, dès vendredi face au Canada. Pour financer son fauteuil à 10.000 euros, indispensable pour la compétition, il a dû se creuser la tête et assurer une partie des frais. « J’ai fait appel à quelques dons privés et reçu 2000 euros de subventions de l’État, et puis j’ai payé le reste de ma poche », explique-t-il. Au total : près de 4000 euros sur ses fonds propres. Certes, « les équipes de France ou les clubs peuvent aider certains joueurs, ajoute celui qui a rejoint l’équipe de France en 2017. Mais comme on change assez régulièrement de club, cela relève parfois du casse-tête. »
Tristan Barfety participe lui aussi à ses premiers Jeux, en rugby fauteuil. Faute de moyens, il a longtemps pratiqué son sport avec du matériel d’occasion, emprunté à son club et pas…