Assemblée nationale: la course au perchoir, plus stratégique et incertaine que jamais

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Aucun des candidats n'est, a priori, en mesure de l'emporter à la majorité absolue lors des deux premiers tours. Paul DELORT

DÉCRYPTAGE - Objet de multiples tractations, l’élection, jeudi, du président de l’Assemblée doit clarifier le rapport de force politique et déterminer la capacité d’un camp à dégager une majorité relative.

Au jeu des alliances et des négociations, qui sortira vainqueur ? Bien malin celui qui devinera le nom du prochain président de l’Assemblée nationale. Alors que le scrutin doit avoir lieu ce jeudi après-midi, au Palais Bourbon, les tractations ont été nombreuses dans les différentes formations politiques tout au long de la semaine. Plusieurs noms de candidats sont désormais connus. Mais aucun ne semble pour l’heure faire l’objet d’un large consensus. Bien au contraire.

Il y a d’abord la présidente sortante, Yaël Braun-Pivet. La députée Renaissance des Yvelines a été officiellement désignée prétendante du groupe Ensemble pour la République (ex-Renaissance). Celle qui a présidé le Palais Bourbon de 2022 à 2024 croit fermement en ses chances d’être réélue. En dépit des manœuvres dans son propre camp… Car sauf surprise, elle ne sera a priori pas soutenue par les alliés macronistes du MoDem et d’Horizons.

Le parti d’Édouard Philippe présentera même une candidate face à elle : Naïma Moutchou…

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