Comment Gabriel Attal peut «désmicardiser» la France
«J’assume de le dire, il faut désmicardiser la France», a déclaré Gabriel Attal, mardi lors de son discours de politique général. Par ce cri de ralliement, le premier ministre entend répondre aux inquiétudes des classes moyennes, «ces Français de l’entre-deux, trop riches pour bénéficier des aides, mais pas assez pour ne pas compter».
Cette bataille que veut engager le chef du gouvernement sur les bas salaires répond à un objectif économique, celui de valoriser toujours plus le travail et faire en sorte qu’il paie davantage que l’assistanat, alors même que la priorité du quinquennat est d’atteindre le plein-emploi, soit 5 % de chômage en 2027, contre 7,4 % actuellement. Mais cette offensive n’est pas non plus dénuée d’arrière-pensées politiques, car ces classes moyennes qui peinent à joindre les deux bouts et se sentent déclassées pourraient être tentées de se tourner vers le Rassemblement national.
Indexé sur l’inflation
Les faits sont là: «Pour augmenter de 100 euros le revenu d’un employé au smic, l’employeur…