Dans les vitrines du somptueux palais ottoman, une étonnante déesse a tête de lionne, le dieu-serpent Python sculpté grandeur nature ou encore ce gisant d’une prêtresse élégamment vêtue d’ailes de vautour…
Après avoir été initiée pour le bicentenaire de Gustave Flaubert, montée en 2021 à Rouen par l’actuel directeur du Musée d’Orsay Sylvain Amic, puis présentée à Marseille au Mucem, coproducteur, l’exposition « Salammbô », le grand roman historique de l’écrivain normand, vient de s’ouvrir au Musée national du Bardo de Tunis (*).
Un juste retour des choses puisque le grandiose péplum paru en 1862 a pour cadre Carthage, le port antique aujourd’hui recouvert par l’agglomération de la capitale tunisienne. L’événement, pour lequel la France a participé à hauteur de 150 000 euros, envoyant des pièces depuis Rouen, Marseille et encore le Musée d’Orsay ou la BnF, s’ouvre avec un an de retard. Le Musée archéologique de Carthage (1 000 pièces sur 100 000 exposées)…