Franck Piccard, de la descente aux montagnes russes de l’entrepreneur

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Franck Piccard aux JO d’Albertville de 1992. DON EMMERT / AFP

LA VIE D'APRÈS DES MÉDAILLÉS OLYMPIQUES (2/5) - Le Savoyard triple médaillé olympique a construit il y a plus de trente ans un hôtel dans sa station des Saisies. Il gère désormais six magasins de ski.

« Après des années au plus haut niveau avec des doses d’entraînement assez dingues, d’abord on laisse filer les centièmes, puis les dixièmes de seconde. Puis on dégringole dans le classement, et on se surprend à n’avoir plus envie de sortir s’entraîner que quand le temps s’y prête. Et surtout il devient de plus en plus difficile de supporter le rythme et les blessures ». Quand Franck Piccard prend sa retraite sportive en 1996, à 32 ans, cela fait déjà plus de quinze ans qu’il évolue au plus haut niveau. Et contrairement à son compagnon d’entraînement Luc Alphand qui arrêtera, lui, un an plus tard au sommet de sa carrière, le natif d’Albertville a déjà laissé ses plus grands faits d’armes quelques années en arrière.

Ses exploits débutent en 1982, lorsqu’il devient champion du monde junior, et s’enchaînent en 1988, où il décroche deux médailles olympiques, d’or (Super-G) et de bronze (descente), aux Jeux canadiens de Calgary. « Une porte ouverte…

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