Jadis dans le giron de Nestlé, Galderma vole désormais de ses propres ailes. Et l’entreprise a désormais l’intention de s’introduire à la Bourse suisse d’ici un mois pour financer sa croissance, comme elle l’a annoncé mercredi. Un temps peu florissante, l’activité de ce spécialiste des soins de la peau connaît depuis quatre ans un développement soutenu. Ses ventes ont progressé de 8,5 % l’année dernière, dans un marché des cosmétiques porteur, et ont dépassé pour la première fois les 4 milliards de dollars. La pandémie et les confinements successifs ont renforcé le désir des consommateurs de prendre soin de leur apparence, et en particulier de leur peau.
Outre les marques de dermocosmétiques Cetaphil ou Alostil qui se portent encore mieux que le marché, Galderma propose des produits injectables - il commercialise par exemple un concurrent du Botox - et des médicaments destinés à soigner les maladies de peau, comme l’acné (Differin) ou la rosacée (Soolantra).
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