La fragile unité des Libanais face au drame humanitaire

Réservé aux abonnés
Un homme marche au milieu des décombres d'un bâtiment touché lors d'une frappe aérienne israélienne dans la banlieue sud de Beyrouth, le 3 octobre 2024. AFP

RÉCIT - La population a le sentiment que plus aucun lieu n’est hors de portée des bombes israéliennes.

Envoyé spécial à Beyrouth

Nadim, un habitant du quartier de Bachoura, en est convaincu : « Israël a voulu se venger ». Pour la seconde fois en une semaine, quelques heures seulement après avoir essuyé de lourdes pertes, les avions de combats israéliens ont frappé dans la nuit de mercredi à jeudi le centre de Beyrouth. La cible était le Comité sanitaire islamique (CSI), affilié au Hezbollah. Le ministère de la Santé a relevé 9 morts et 14 blessés. Selon le CSI, les victimes étaient des secouristes et des bénévoles, qui ont déjà payé un lourd tribut puisque en trois jours, 40 secouristes et pompiers ont été tués, selon le ministère de la Santé. La très forte explosion a fait trembler les murs des immeubles voisins et ceux de la résidence de l’ambassadeur de France, située non loin de là.

« Les Israéliens ont perdu la tête après la mort de 8 soldats mercredi en tentant d’avancer au sud sur notre territoire, mais ils ont affronté une forte résistance du…

Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 85% à découvrir.

Vous avez envie de lire la suite ?

Débloquez tous les articles immédiatement. Sans engagement.

Déjà abonné ? Connectez-vous