Présidentielle américaine : quelles sont les échéances à venir pour Donald Trump ?

Ce mercredi 6 novembre, Donald Trump a largement devancé son opposante Kamala Harris à l’élection présidentielle américaine. Le candidat républicain deviendra ainsi de 47ème président des États-Unis et succèdera à Joe Biden. Mais avant de pouvoir s’installer au bureau ovale, l'ancien président de 78 ans doit effectuer certaines tâches. Voici les échéances qui attendent le milliardaire.

17 décembre : élection du président par les grands électeurs

Mardi, la population américaine n’a pas voté pour son président mais des grands électeurs. Ce sont eux qui ont la tâche d’élire le nouveau pensionnaire du bureau ovale. Mais à moins d’une énorme surprise, Donald Trump devrait être en tête puisque chacun d’entre eux doit suivre le choix de son état. 

25 décembre : envoi des résultats au Sénat

Les résultats du vote des grands électeurs sont envoyés au Sénat au plus tard le quatrième mercredi du mois de décembre. Cette année, ce sera donc le jour de Noël. Dans une salle remplie majoritairement de républicain, les élus auront pour objectif de valider les résultats ainsi que d’inscrire le nom du nouveau président aux archives nationales. 

6 janvier : certification du congrès

Le 6 janvier, le congrès devra valider l’élection de Donald Trump. En 2020, les partisans du républicain étaient venus perturber cette session en pénétrant dans l’enceinte du Capitole alors que les élus débâtaient de l’élection de Joe Biden. 

Cette année, la certification ne devrait pas changer le cours de l’élection. Il s’agit généralement d’une formalité. En plus de cela, le congrès sera majoritairement composé de républicains.

À partir du 7 janvier : la phase de transition 

À partir du 7 janvier 2025, Joe Biden n’exercera plus le pouvoir et deviendra président sortant. Il aura seulement le droit de gracier qui il souhaite et de renvoyer des membres de l’administration.

En 2020, Donald Trump avait utilisé la période qui précède son investiture pour essayer de décrédibiliser son successeur en critiquant son programme et de contester le vote. 

20 janvier : investiture du 47ème président

«Je jure solennellement de remplir fidèlement les fonctions de président des États-Unis, et, dans toute la mesure de mes moyens, de sauvegarder, protéger et défendre la Constitution des États-Unis ». C’est avec ces mots que Donald Trump pourra pénétrer dans la Maison-Blanche avant de rejoindre le bureau ovale et de se mettre à travailler. 

À partir du 21 janvier : les premières mesures

Il est coutume que le nouveau président élu présente ses premières mesures au lendemain de son investiture. Pour le moment, elles n’ont pas encore été annoncées, même si Donald Trump a promis de s’occuper en priorité de «mettre hors d'état de nuire tous [l]es gangs et je prendrai des mesures pour dédommager les victimes de ces gangs». 

En 2020, Joe Biden avait signé plusieurs mesures au lendemain de son investiture. Il avait notamment mis en place le port du masque dans les bâtiments fédéraux ainsi qu’ordonné le retour du pays au sein des accords de Paris. 

À partir du 21 janvier : confirmation par le Sénat des nominations importantes dans l’administration

Avant son investiture, Donald Trump aura soumis au moins 4000 noms pour des postes clés au sein de l’administration américaine (ambassadeurs, membre des agences fédérales, juge à la cour suprême ainsi que son cabinet). Ces nominations seront votées au sein de la chambre haute. Les républicains ayant la majorité devraient valider le choix du président.