«J'ai confiance dans les syndicats. Ils ont l'esprit de responsabilité, ils seront à nos côtés.» Le lundi 15 avril, Emmanuel Macron se montre serein sur le climat social pendant les Jeux Olympiques prévus au milieu de l’été, en pleines vacances scolaires. Le sentier est balisé, grâce à des discussions entamées il y a plusieurs mois dans la fonction publique, à la RATP et la SNCF. Las. Moins d’un mois plus tard, le scénario de rêve du président de la République semble envolé.
Le chef de l’État veut faire de Paris 2024 « un formidable moment de fierté française et de célébration », comme il l’a annoncé lors de ses vœux aux Français à la Saint-Sylverstre ? Pour le moment, seules les corporations les plus revendicatives ont matière à sabrer le champagne pour manifester leur fierté. Si le chantage à la grève était une discipline olympique, elles seraient assurées de récolter une moisson de médaille. Primes généreuses dans la police et à la RATP, accord sur les fins de carrière à la…