À l’approche de l’élection présidentielle, Paris craint toujours plus les ingérences en ligne
Peut-on imaginer la France victime d’ingérences étrangères lors des prochaines élections, notamment à travers des campagnes numériques massives sur les réseaux sociaux ? C’est ce que craint le gouvernement, qui vient d’attribuer à la Russie la paternité des Macron Leaks, piratage de plus de 20 000 courriels de l’équipe de campagne du président en 2017.
C’est aussi ce que redoutent les députés Thierry Sother (PS) et Jérémie Iordanoff (Les Écologistes) qui, fin mars, ont fait voter à l’unanimité une proposition de résolution pour que l’Union européenne (UE) durcisse l’encadrement des plateformes. L’exécutif doit d’ailleurs remettre au Parlement d’ici quelques jours son rapport sur les menaces pesant sur la sécurité nationale.
D’après Mediapart, ce document indique que la Russie « mobilise ses relais d’influence en France » et prépare des campagnes de manipulation de l’information sur les réseaux sociaux, alors que les municipales 2026 et la présidentielle 2027 approchent à grands pas.
La Russie est « intervenue de manière écrasante et systématique » dans la présidentielle américaine de 2016 en faveur de Trump
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